D’une année à une autre, la Journée Internationale des Droits de la Femme gagne en innovations. Revue des best practices de l’édition 2025 au Cameroun.
Vous-vous attendiez sans doute à un défilé de mode des filles et femmes dans de jolies robes taillées sur du tissu du pagne officiel de l’édition de la JIF 2025 un partout sur le territoire camerounais ? Vous-vous attendiez aussi certainement à des conférences animées un peu partout par des femmes ou des hommes engagés sur le respect des droits de la femme et de l’égalité homme-femme ? Vous étiez sûr de voir les femmes remplir les débits de boissons et peu partout dans les villes et villages pour danser en guise de célébration de la « fête » de la femme ? Vous n’aviez pas tout à fait tort ! Le 08 mars 2025, il y a eu un peu de tout ça dans les entreprises, les villes et les villages. Mais pas que !!!
Il y a surtout eu cette année 2025, beaucoup d’innovations au rang desquelles :
Au-delà des messages de soutien, des entreprises ont organisé des ateliers mixtes, des jeux de rôles inversés, ou encore des campagnes où des hommes déconstruisent les stéréotypes sexistes publiquement.
Vidéos courtes, podcasts et contenus digitaux ont pris une place prépondérante dans la célébration. Les plateformes comme LinkedIn, X (anciennement Twitter) et TikTok sont devenues des outils puissants pour partager des témoignages inspirants, sensibiliser et fédérer. La digitalisation de la JIF ouvre des perspectives nouvelles en matière de sensibilisation.
Des femmes handicapées, migrantes ou issues de milieux ruraux sont mises à l’honneur dans des événements et des prises de parole. Cela permet de souligner la diversité des défis rencontrés et d’enrichir le dialogue autour de l’égalité.
L’art sous toutes ses formes est devenu un puissant moyen fort pour faire passer des messages par la musique, la peinture, le cinéma, ou encore la littérature. Nous observons des expositions artistiques éphémères dans les entreprises ou lieux publics, avec des œuvres créées ou reproduites par des femmes artistes.
Nous avons par exemple Olam Agri, entreprise spécialisée dans l’agroalimentaire au Cameroun qui a lancé un programme de mentorat novateur. Initiée par le groupe Women’s Alliance, une association volontaire de femmes employées au sein d’Olam Agri, cette initiative de neuf mois vise à renforcer les compétences professionnelles des femmes, améliorer leur bien-être au travail et accroître leur satisfaction professionnelle.
Ces innovations vont-elles se perpétuer ou se renforcer en 2026 ? Rien n’est moins sûr.
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