Je suis un follower, pas exactement comme dans le cas de cette majorité précoce qui attend, avant de s’engager, les retours des premières expériences initiées par des précurseurs. Je suis plutôt un follower arrivé dans une entreprise qui avait besoin de remplir certaines cases vides pour s’adapter au développement de ses activités et améliorer la qualité de son offre de service. Nous sommes en 2014, Inter’Activ Consulting vient de décrocher son premier contrat à 100 millions de FCFA. L’agence doit aussi élargir son implantation dans les villes de Douala et Ngaoundéré à travers l’animation d’un centre d’assistance aux usagers pour le compte d’un client. Tous les feux sont donc au vert et la tendance managériale des dirigeants est centrée sur l’humain. L’honneur m’est fait de coordonner la dynamique équipe des 7 personnels dédiés exclusivement à l’animation de ce centre d’Assistance.Comment dans un tel contexte, ne pas me laisser embarquer ! Comment dans ce cette situation ne pas me sentir comme une recrue idéale, une personne choisie et de qui le top management attend beaucoup ! D’où mon inclinaison à toujours m’investir au-delà de mes possibilités, avec des résultats souvent satisfaisants et quelquefois en dessous des attentes, quelques moments de frustration aussi, que j’essayais de compenser à travers mes certitudes, la chaleur de mes collègues ou la sécurité des consignes très claires de ma hiérarchie.Je suis ce follower qui chemine toujours avec les autres membres de la team IAC dans les hauts et les bas de l’agence, partageant les rêves et les incertitudes, du top management. Se rappelant aux bons de souvenir de ceux qui ont quitté le navire et heureux d’accueillir ceux qui intégrent le groupe. Dans ma catégorie de personnel de l’agence, quelques collègues qui se reconnaissent dans mon témoignage. Chacun arrivé à son tour, mais toujours avec la même veine, le même parcours et le même sentiment mitigé : Armand qui affectionne toujours sa fonction de « planner stratégique », Lucie MBESSE ADZOA, notre technicienne de surface qui ne demandait jamais son reste, y compris après son récent départ de l’entreprise.
Thierry NOMO
Absence de conversion ou absence de conviction? Il faut interroger l’état d’esprit qui a, de tout temps, été celui de la catégorie du personnel de Inter’Activ Consulting (IAC), constituée de Jaimes ESSAMA, Marielle DIYANI, Alexandre NGOYONG NZIE, Steve NGAN, Leila DJIMTANGAR, Jeanne Alice MONSO. De jeunes bien enthousiastes et dotés de qualités professionnelles indéniables qui ont d’ailleurs convaincu pour leur recrutement au sein de l’Agence. Des «explorers »
dans l’âme à tout le moins. Hélas… Jaimes ESSAMA qui fait partie des « early adopters » teste la marque désormais premium dès sa mise en rayon, sans pour autant s’y accrocher. Il est le créatif libertin et anticonformiste qui n’accompagnera pas la marque. Puisque parti pour une aventure personnelle.Bien que tenant le volet merchandising de l’agence, l’adulée Leila DJIMTANGAR n’accorde pas pleinement son violon avec le montage des offres.